Un peu d'histoire :
Le Douglas
Pseudotsuga menziesii (Mirb.) Franco
Pseudotsuga douglasii Carr. (Douglas vert)
Pseudotsuga taxifolia Britt.
Anglais : Douglas fir, British Columbia pine, Oregon pine
Allemand : Douglasie
Le Douglas est un arbre originaire de la zone occidentale du continent nord-américain : états de l'Oregon, de Washington (Etats Unis) et de Colombie Britannique (Canada), principalement.
Découvert en 1792 par A. MENZIES, il a été importé en Europe en 1827, grâce à Sir D. DOUGLAS botaniste écossais. Sa première apparition en France date de 1842 où il a d'abord, été installé dans des parcs. Sa remarquable capacité d'adaptation aux stations de moyenne altitude du Centre de la France a conduit des précurseurs à tenter son acclimatation en forêts dès la fin du XIX ème siècle. Son potentiel de production en France a ainsi été confirmé.
Ce succès a conduit les organismes de recherche (CTBA, INRA, AFOCEL…) à s'investir dès le milieu du siècle suivant, sur les variétés les mieux adaptées aux conditions de production nationale, aux caractéristiques du matériau.
C'est ainsi, que depuis 1960, dans le cadre de la politique de reboisement engagée par l'Etat avec l'appui du Fonds Forestier National (créé en 1946), le Douglas a progressivement supplanté l'Epicéa, dans les zones de moyenne montagne désertées par l'agriculture, au point de devenir aujourd'hui la première essence de reboisement du territoire national. Du même coup, la France est le pays européen disposant de la ressource la plus importante en Douglas.
LE BOIS
Le bois est le fruit de la nature, c'est un matériau très performant, il est remarquablement léger et résistant .
L'arbre, de par la variété des essences, nous propose une palette de matériaux aux caractéristiques très diverses. Chaque essence a ses qualités propres qui la destine à telle application plutôt qu'à telle autre.
LE BOIS OMNIPRESENT
Le bois est présent partout et sous toutes les formes. En effet, de nos jours, le bois est de plus en plus présent dans le bâtiment, il n'y aurait guère de toit sur les maisons, sans le bois pour réaliser toutes ces charpentes, les toitures seraient inexistantes sans ce matériau qui se prête à toutes les formes et à tous les usages.
QUALITÉS DU DOUGLAS
Le Douglas est un arbre à forte croissance.
Il présente une excellente propriété mécanique (faible déformation). Il offre une très bonne durabilité naturelle du cœur (classe 3, sans traitement).
Les parpaings de bois massif sont réalisés en Douglas purgés d’aubier. Sa teneur en résine le rend également très résistant aux champignons, vrilles, lyctus et capricornes, mais aussi le rend peu imprégnable. Sa particularité de durcir en vieillissant lui confère une très bonne résistance aux intempéries.
UN MATÉRIAU SAIN
Les murs sont chauds en hiver et et toujours frais en été.
Les parois en bois massifs permettent une régulation de l'air ambiant ce qui réduit considérablement les germes et évite ainsi des risques d'allergies, de troubles respiratoires et de rhumatismes. De plus, le bois ne génère pas d'électricité statique et n'est pas un repère pour les acariens.
UN MATERIAU SEC
Les parpaings en bois massif ont moins de 18 % d’humidité, permet aux nouveaux habitants d'emménager dans une maison sèche.
Les délais de construction s’en trouvent nettement raccourcis.
UN EXCELLENT ISOLANT
Un excellent isolant thermique...
A épaisseur égale, le bois se révèle 15 fois plus isolant que le béton et 400 fois plus que l'acier.
Dans les pays aux hivers froids et longs comme ceux du Nord de l'Europe ou encore du Canada où plus de 90 % des maisons sont construites en bois, les familles consomment beaucoup moins d'énergie de chauffage grâce à leurs maisons en bois.
TRES RESISTANT AU FEU
Aussi surprenant que cela puisse paraître, le bois offre une excellente tenue au feu.
Sa faible conductivité thermique en fait un bon isolant : le bois transmet la chaleur 10 fois moins vite que le béton et 250 fois moins vite que l’acier ! Sa teneur en eau entraîne la formation d'une croûte carbonisée qui joue d’abord le rôle d’isolant et freine ensuite la combustion jusqu’à l’empêcher. En cas d’incendie, une structure en bois conserve sa capacité de portance plus longtemps que son équivalent en acier ou en béton.
Comme pour toute habitation, les maisons en bois sont soumises à de strictes réglementations :
elles doivent résister le temps nécessaire à l’évacuation de ses habitants soit plus de 15 minutes. Durant sa combustion, le bois garde ses qualités mécaniques pendant de longues heures, et ce, sans dégagement de gaz toxiques (aucune colle, aucun formaldéhyde). Enfin, soulignons que les pompiers autorisent l’utilisation du bois dans les parois coupe-feu !
RESISTANCE PARASISMIQUE
«Le parpaing en bois massif (PMS-165) offre, entre autres, de grandes résistances parasismiques et résiste au tassement du sol», précise l’entrepreneur. «C’est un matériau léger, 90 kilogrammes le mètre carré contre 450 kg pour un parpaing en béton. Il n’a pas besoin de traitement de protection particulier à l’extérieur ou à l’intérieur : le bois se patine avec le temps ou alors un vernis suffit». Sans oublier la résistance naturelle du bois au feu ou encore à l’humidité : la surface du parpaing gonfle en contact avec l’eau et crée donc une protection supplémentaire. Enfin, le parpaing bois réagit bien au vieillissement et ne craint pas les fissures comme son homologue de béton.
FONDATIONS LEGERES
Plus de problèmes de fondations...
Environ 5 fois plus légère qu'une construction traditionnelle, la construction bois sur des terrains de faible portance est tout à fait possible. Grâce à son faible poids (90 kg / m² pour des blocs de 19 cm), des fondations importantes ne sont pas nécessaires contrairement au Béton 450 Kg/m2.
Ce faible poids allié à la souplesse et à l'élasticité du matériau permet aux maisons en bois de mieux résister aux mouvements de sol ou aux petites secousses sismiques, et vous garantisse contre les fissures contrairement à ses homologues le béton, la brique ou la pierre. Tout ceci en faisant de grosses économies sur les fondations.
COLLES SANS FORMALDEHYDE
Le Parpaing en bois massif est un bloc plein, débité directement de l’arbre, et non des différentes formes de panneaux contreplaqués ou contrecollés destinés aux maisons en structure à ossature bois. La majorité de ces panneaux contiennent des colles de formaldéhyde, produits considérés comme cancérigène, et hautement toxiques en cas d'incendie. Les PMS-285, LCT-290, PDPP-290 font appellent à des colles vyniliques blanches de classe D3 (haute resistance destinée à de la charpente) ce sont des colles mono-composantes à base d'eau, et lavables à l'eau.
IDEAL DANS LES ENDROITS DIFFICILES D'ACCÈS
Le Parpaing en bois massif est tout à fait manipulable. En effet, il est très facilement transportable et ne nécessite aucun engin de levage.
Par exemple, créer un local technique sur le toit d’un immeuble avec ces parpaings de bois massifs permettra de résoudre 4 gros problèmes : poids réduit, rapidité, facilité de transport et aucun déchet à évacuer.
AUCUNE QUALIFICATION PARTICULIERE
Pas de qualification particulière pour la pose...
A partir du moment où la lisse basse est bien implantée et se trouve bien horizontale, l’utilisation des parpaings en bois massif (PMS-165, PMS 285, etc..) est un procédé cosntructif qui ne nécessite pas de main d'oeuvre qualifiée car le montage est un jeu d’enfant.
En effet, le concept du madrier en bois massif est tellement simple que l’on peut se demander comment nous n’y avons pas songé plus tôt. Il n’y a plus de double mur avec un isolant extérieur ou intérieur dans notre cas. Ici, le mur extérieur n’est composé que d’un seul bloc de 16,5 cm ou 28,5 cm d’épaisseur à visser les uns sur les autres en quinconces. C'est comme des LEGOS©®.
UN MATÉRIAU ÉCOLOGIQUE
L’énergie dépensée pour produire des parpaings en bois massifs est environ 6 fois moins importante que pour produire des parpaings en béton, et 20 fois moins que pour la production de l’acier.
UN CONCEPT ECONOMIQUE
L'économie de main d'oeuvre réalisée est tellement importante lors de projet en auto-construction, fait que le projet revient à presque 50 % moins cher qu'un projet clé en main via un Constructeur de maisons traditionnelles. Lors d'une mise en oeuvre sous-traitée, le gain portera davantage sur une mise en oeuvre plus rapide, l'économie financière sera d'environ 15 à 20 % moins chère qu'avec d'autres procédés traditionnels.
LONGÉVITÉ
Le bois est un matériau naturel et biodégradable. Il est durable comme le prouvent les structures en bois parfaitement intactes retrouvées dans des tombeaux égyptiens vieux de plus de 3 500 ans. Pour simplifier, il est possible d'affirmer que le bois est pratiquement éternel pour autant qu'il ait été séché et maintenu à l'abri de l'humidité.
DURABILITÉ
Plus proche de nous, de nombreux bâtiments en bois parfaitement conservés, datant de plusieurs centaines d'années, apportent la preuve de l'excellente longévité de la construction en bois. C'est la qualité de la conception et le soin apporté à l'exécution qui déterminent la longévité d'un ouvrage et permettent de limiter voir d'éviter les attaques biologiques.
LE SAVIEZ VOUS ?
Vous connaissez sa douceur, sa chaleur, sa beauté... mais saviez-vous que le bois soutient largement la comparaison avec l’acier en terme de résistance avec la pierre, en terme de longévité ? Que ses performances physiques sont souvent supérieures à celles des autres matériaux ?
Et puis, à la différence de tous, il se renouvelle en permanence - nos forêts ne cessent de croître depuis deux siècles !
Ecologique, technologique et beau, le bois est sans rival. C’est lui qui, depuis toujours, donne sa dimension humaine à l’architecture.
CONSTRUIRE EN BOIS, C’EST LUTTER CONTRE L’EFFET DE SERRE
Une tonne de bois représente 1,4 tonnes de gaz carbonique (CO2) absorbé par les arbres. Or ce sont les arbres jeunes, en pleine croissance, qui consomment le plus de carbone et rejettent le plus d’oxygène. Ainsi, quand on prélève en forêts non pas les jeunes mais ceux qui sont arrivés à maturité et qu’on met en œuvre ce bois dans des constructions pérennes, on accroît doublement l’efficacité du piège à CO2 créé par la photosynthèse. C’est d’ailleurs pourquoi, suivant les engagements de la France dans le protocole de Kyoto, l’Etat et les professionnels du bois se sont fixés pour objectif 25% d’augmentation du volume de bois utilisé dans la construction d’ici 2010.
LE BOIS FACTEUR D’HARMONIE DANS LE PAYSAGEL’habitat en bois embellit la ville et se fond merveilleusement dans la nature.
Au milieu des prés, en zone commerciale ou dans une rue, un bâtiment en bois, même sans esthétique, même s’il ne s’agit que d’un hangar ne blessera pas le regard. Avec d’autres matériaux, il arrive que des constructions défigurent un quartier, une banlieue, un cœur historique, un bord de mer... Mais le bois, par sa “nature” vivante et sensuelle, reste toujours en accord avec l’environnement, quel que soit la forme architecturale qu’on lui donne.
Traditionnelle ou contemporaine, l’architecture en bois s’intègre dans tous les styles d’espace urbain.
L’habitat en bois ne se résume pas, loin s’en faut, au chalet suisse ou aux maisons à colombages. Le développement des technologies du bois est propice au développement d’une esthétique contemporaine. De nombreux architectes, sensibles à la dimension humaine du matériau, ont ainsi donné naissance à un nouvel “urbanisme du bois”. Dans les bâtiments en béton, verre et acier, ils l’utilisent volontiers aussi. Non seulement le bois s’harmonise avec tous les autres matériaux, mais c’est lui, souvent, qui instaure la liaison esthétique entre les éléments formels. Qu’il s’agisse de construire du neuf ou de rénover, de réaliser un équipement collectif ou l’extension harmonieuse d’un habitat ancien, de mettre en résonance des constructions disparates ou de rendre une âme à un ensemble immobilier aux matériaux austères et aux proportions agressives - le bois est toujours le facteur d’intégration de la beauté.
LE BOIS PERMET LA PREFABRICATION
Les éléments de support de couverture tels que les LCT-290 et les Pré-Dalles de planchers (PDPP-290 , sont préfabriqués en atelier, puis transportés sur le chantier où ils sont mis en œuvre en un temps record. En général, pour une maison individuelle, la durée moyenne de construction, c'est-à-dire la mise hors d'eau, est de quelques jours et emploie trois ou quatre personnes. De plus, le second œuvre peut s'enchaîner très rapidement puisqu'il n'y a pas de délai de séchage.
LE BOIS C'EST CHER ! = FAUX
La construction en bois permet de réaliser des économies sur pratiquement tous les postes de la construction. Certaines ne sont pas en rapport direct avec le bois. Le coût des fondations, par exemple, peut être réduit en raison du faible poids propre d'un bâtiment en bois, plus particulièrement sur les terrains de mauvaise qualité ou en pente. Dans le cas d'extensions ou de sur-élévations de constructions ayant des capacités portantes limitées, le bois offre des solutions particulièrement avantageuses tant dans sa rapidité de mise en oeuvre que dans les procédés constructifs proposés par AVEON®.
AVANTAGES SOUVENT MÉCONNUS DU BOIS MASSIF
Le bois est un excellent isolant phonique contre les bruits aériens qui provoquent des nuisances et des désagréments chez les personnes, tels que Stress, insomnies, troubles divers. Les produits : PMS-285 et LCT-290 de par, leurs conceptions multi-couches intégrant du liège pris en sandwich, diminuent de 99,9% toutes ces nuisances insidieuses et procurent un confort optimal.
Les bois non traités chimiquement avec des substances toxiques comme ceux employés par la Sté AVEON® (Douglas simplement sciés et rabotés) sont HQE, ce qui signifie qu'ils sont facilement recyclables en fin de vie, et qu'ils ne repésentent aucun danger pour les générations futures.
LE BOIS EST UN MATÉRIAU APAISANT
Tous ceux qui ont eu la chance de passer un temps dans une construction bâtie en bois massif auront pû constater que l'atmosphère y est reposante et paisible, les rapports entre les occupants sont plus sereins. On a constaté que l'agressivité des enfants diminue dans un bâtiment en bois massif et qu'ils n'ont pas envie de taguer.
LE BOIS TROUVE UN ACCUEIL FAVORABLE.
Les projets s'articulant autour de constructions en bois massif trouvent un accueil de plus en plus favorable de la part des riverains comme des administrations qui manifestent un intérêt croissant. Les régions où le bois est historiquement présent sont des régions où les activités en rapport avec l'écologie et le développement durable, y sont le plus nombreuses. On y voit s'implanter des entreprises sensibles à l'écologie et soucieuses de leur personnel.
